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Terminale S - Nombres complexes (2)
Le plan complexe est orienté et est muni d'un repère orthonormé (O;u;v).
Module et argument d'un nombre complexeRappels
Nous aurons à utiliser fréquemment dans ce chapitre les valeurs remarquables des fonctions cosinus et sinus.
t
0
6π
4π
3π
2π
sin(t)
0
21
22
23
1
cos(t)
1
23
22
21
0
Il faudra également savoir les utiliser à l'intérieur du cercle trigonométrique.
0,0
M
π/6
π/4
π/3
π/2
2π/3
3π/4
5π/6
π
11π/6
7π/4
5π/3
π/2
4π/3
5π/4
7π/6
23
22
−23
−22
23
22
−23
−22
Déplacer le point M
À l'aide de ce cercle nous voyons, par exemple, que : cos(43π)=−22 et sin(43π)=22.Définition
Soit z=x+iy un nombre complexe, et M le point d'affixez.
Pour z≠0 le point M est entièrement défini par ses coordonnées polaires(r,θ) :
4∙r=OM=x2+y2. 4∙θ=(u,OM).
0,0
u
v
O
M
x
y
r
α
Déplacer le point M
Soit z un nombre complexe non nul, et M son image.
OM=x2+y2est lemodule de z,on le note∣z∣.
θ=(u,OM)est unargument de z,on le notearg(z),etarg(z)=θ+2kπ,k∈Z,ou encorearg(z)=θ[2π].
Pour tout nombre complexe z, ∣z∣≥0.
Pour z=0, ∣z∣=0, mais arg(z)n'existe pas.
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
z est un imaginaire pur si et seulement si arg(z)=2π[π].
Propriétés
Soit z un nombre complexe non nul. On a alors :
∣z∣=∣z∣4et4argz=−arg(z)[2π]. Preuve
L'égalité sur les modules a été démontrée dans le cours précédent.
Pour démontrer l'égalité concernant les arguments, observons tout d'abord la figure suivante :
0,0
u
v
O
M
M'
x
y
-y
r
α
β
Déplacer le point M
Le point M′ ayant pour affixe z, le triangle MOM′ est isocèle de sommet O.
L'axe des réels est donc un axe de symétrie de ce triangle. Ainsi les angles α et βont même mesure.
D'après les égalités sur les angles orientés nous avons que : (u,OM)=−(u,OM′)[2π].
Ainsi, nous avons bien que : arg(z)=−arg(z)[2π].
Soit z un nombre complexe non nul. On a alors :
arg(−z)=arg(z)+π[2π].
Cette propriété se démontre également en utilisant une configuration géométrique simple et les propriétés des angles orientés. On remarquera que (OM,OM′)=π[2π].
0,0
u
v
O
M
M'
x
-x
y
-y
r
α
β
Déplacer le point MForme trigonométrique
Pour tout nombre complexe z non nul, il existe un unique couple de réels r et θ,r>0etθ∈]−π;π],tel que : z=r(cosθ+isinθ).
0,0
u
v
O
M
x
y
r
rcosθ
rsinθ
θ
Déplacer le point M
Cette écriture s'appelle forme trigonométrique de z.
Soit z un nombre complexe de module 2 et d'argument 4π. Alors :
z
=
2(cos(4π)+isin(4π))
=
2(22+i22)
=
2+i2.
Si on connaît l'écriture algébrique d'un nombre complexe z=x+iy, alors, en utilisant les formules de trigonométrie (en se plaçant dans les deux triangles rectangles
de la figure précédente) on obtient :
⎩⎪⎪⎪⎪⎪⎨⎪⎪⎪⎪⎪⎧∣z∣=x2+y2arg(z)=θ ouˋθ est tel que ⎩⎪⎪⎨⎪⎪⎧cos(θ)sin(θ)==∣z∣x∣z∣y
Donner la forme trigonométrique des nombres complexes suivants : z1=1+i et z2=3−i.
∣z1∣=12+12=2.
De plus, ∣z1∣Re(z1)=21=22. Et de même,∣z1∣Im(z1)=22.
Ainsi,arg(z1)=4π[2π].
Et,z1=2(cos(4π)+isin(4π)).
Pour z2=3−i, ∣z2∣=(3)2+12=2. ∣z2∣Re(z2)=23et ∣z2∣Im(z2)=−21. On en déduit que :arg(z2)=−6π[2π]. Et donc : z2=2(cos(−6π)+isin(−6π)).
Deux nombres complexes non nuls z et z′ sont égaux si et seulement si :
∣z∣=∣z′∣etarg(z)=arg(z′)[2π]. Propriétés du module et de l'argumentPropriétés du conjugué et de l'opposé
Nous avons déjà évoqué des propriétés concernant le conjugués et l'opposé d'un nombre complexe. Nous les rappelons ici en une seule propriété, et nous en donnons une
preuve plus élégante à l'aide de l'écriture sous forme trigonométrique.
Soit z un nombre complexe non nul.
∣−z∣=∣z∣et∣z∣=∣z∣.
arg(−z)=arg(z)+π[2π],etarg(z)=−arg(z)[2π].
Preuve
Rappelons tout d'abord que : cos(θ+π)=−cosθ et sin(θ+π)=−sinθ.
Si on note r et θ le module et un argument de z, nous avons alors que z=r(cosθ+isinθ)et :−z=−r(cosθ+isinθ)=r(−cosθ−isinθ)=r(cos(θ+π)+isin(θ+π)).
Ainsi nous avons bien que : ∣−z∣=r=∣z∣etarg(−z)=θ+π=arg(z)+π[2π].
Pour les égalités sur le conjugué, nous utiliserons le fait que la fonction cosinus est paire et la fonction sinus est impaire.
z=r(cosθ−isinθ)=r(cos(−θ)+isin(−θ).
Ainsi nous avons bien que : ∣z∣=r=∣z∣etarg(z)=−θ=−arg(z)[2π].Produit
Observons tout d'abord quelques calculs, pour lesquels nous aurons besoin de rappeler les deux formules de trigonométrie suivantes.
Pour tous réels a et b, nous avons :
cos(a+b)=cosacosb−sinasina,
sin(a+b)=cosasinb+cosbsina.
Soient z et z′ deux nombres complexes de formes trigonométriques z=r(cosθ+isinθ)etz′=r′(cosθ′+isinθ′).
Alors :
z×z′
=
r(cosθ+isinθ)r′(cosθ′+isinθ′)
=
rr′(cosθcosθ′−sinθsinθ′+i(cosθsinθ′+cosθ′sinθ))
=
rr′(cos(θ+θ′)+isin(θ+θ′)).
Ainsi,∣zz′∣=rr′=∣z∣∣z′∣. Et,arg(zz′)=θ+θ′=arg(z)+arg(z′)[2π].
Soient z et z′ deux nombres complexes non nuls et n un entier naturel non nul.
∣zz′∣=∣z∣∣z′∣.
arg(zz′)=arg(z)+arg(z′)[2π].
∣zn∣=∣z∣netarg(zn)=narg(z)[2π].
Les points 1 et 2 ont été démontrés juste précédemment.
Le point 3 se démontre par récurrence en utilisant les points 1 et 2.
Quotient
Soient z et z′ deux nombres complexes non nuls.
∣∣∣z′z∣∣∣=∣z′∣∣z∣.
arg(z′z)=arg(z)−arg(z′)[2π].
Preuve
∣z∣=∣∣∣z′z×z′∣∣∣=∣∣∣z′z∣∣∣×∣z′∣,c'est-à-dire :∣z∣=∣∣∣z′z∣∣∣×∣z′∣.
Ainsi, à l'aide d'un produit en croix on obtient bien que : ∣∣∣z′z∣∣∣=∣z′∣∣z∣.
arg(z)=arg(z′z×z′)=arg(z′z)+arg(z′)[2π].
C'est-à-dire : arg(z′z)=arg(z)−arg(z′)[2π].
Il n'y a pas de propriété pour la somme et la différence. En général, les formes trigonométriques sont bien adaptées aux
produitsetquotients de complexes, alors que les formes algébriques sont bien adaptées aux sommes et différences de complexes.
Soient z1=(3−i)4 et z2=3−i1+i.
Déterminer le module et un argument pour chacun de ces nombres complexes.
Nous avions vu que : 3−i=2(cos(−6π)+isin(−6π)) et
1+i=2(cos(4π)+isin(4π)).
Donc : ∣3−i∣=2etarg(3−i)=−6π[2π].
Et : ∣1+i∣=2etarg(1+i)=4π[2π].
Pour z1. ∣z1∣=∣(3−i)4∣=∣3−i∣4=24=16.
arg(z1)
=
arg((3−i)4)[2π]
=
4arg(3−i)[2π]
=
4×6−π[2π]
=
3−2π[2π]
=
34π[2π]
Pour z2. ∣z2∣=∣∣∣∣3−i1+i∣∣∣∣=∣3−i∣∣1+i∣=22.
arg(z2)
=
arg(3−i1+i)[2π]
=
arg(1+i)−arg(3−i)[2π]
=
4π−(−6π)[2π][2π]
=
125π[2π].
On peut poursuivre les calculs avec z2 pour arriver à une formule intéressante.
z2=3−i1+i=(3−i)(3+i)(1+i)(3+i)=4(1+i)(3+i).
En développant cette dernière écriture nous obtenons la forme algébrique suivante :
z2=43−1+i43+1.
En mettant le module en facteur, on obtient :
z2=22(46−2+i46+2).
On reconnaît, la forme trigonométrique de z2, donc :
cos(125π)=46−2, sin(125π)=46+2.Inégalité triangulaire
0,0
u
v
O
M
M'
M1
|z|
|z‘|
|z‘|
|z+z‘|
|z|
Pour tous nombres complexes z et z′ :
∣z+z′∣≤∣z∣+∣z′∣.
La preuve de cette propriété n'est pas exigible en terminale, nous la donnons en annexe à la fin de ce cours pour les plus curieux.
Dans le graphique précédent, cette inégalité triangulaire se traduit par le fait que : OM1≤OM+MM1. Applications à la géométrieAffixe d'un vecteur et distance
On se place dans le plan complexe munit d'un repère orthonormé (O;u;v).
Soit V un vecteur tel que V=xu+yv.
On dit alors que le vecteur V a pour affixezV=x+iy.
Soient A et B deux points d'affixes respectives zA et zB. Alors :
zB−zAestl'affixedu vecteurAB.
AB=∣zB−zA∣.
Preuve
AB=(xB−xA)u+(yB−yA)v. Donc : zAB=(xB−xA)+i(yB−yA)=xB+iyB−(xA+iyA)=zB−zA.
Soient A et B deux points d'affixe respectives : zA=1+2i et zB=3−i.
AB=∣zB−zA∣=∣1+2i−3+i∣=∣−2+3i∣=13.
Déterminer dans le plan complexe les solutions de l'équation : ∣z−2i∣=3.
On pose M le point d'affixe z,et A le point d'affixe2i.
L'équation est alors équivalente à : AM=3.
Les solutions sont donc les affixes des points situés sur le cerclede centreAet de rayon 3.
Déterminer dans le plan complexe les solutions de l'équation : ∣z+1∣=∣z−i∣.
On définit le point M d'affixe z,le point A d'affixe−1et le point B d'affixei.
L'équation est alors équivalente à : AM=BM.
Les solutions sont donc les affixes des points situés sur la médiatrice du segment [AB].
Soit C un cercle de centre Ω d'affixe ω et de rayon R.
z∈C⟺∣z−ω∣=R.
La médiatrice de [AB], où A et B sont d'affixes respectives zA et zB, est l'ensemble des points M d'affixe z tel que :
∣z−zA∣=∣z−zB∣.
Pour tout M≠O, (u,OM)=arg(z)[2π].
Pour tout A(zA) et B(zB) avec A≠B : (u,AB)=arg(zB−zA)[2π].
Soient zA, zB et zC les affixes des points A, B et C tels que A≠B et B≠C. Alors :
(AB,AC)=arg(zB−zAzC−zA)[2π].
Soient zA, zB, zC et zD les affixes des points A, B, C et D tels que A≠B et C≠D. Alors :
(AB,CD)=arg(zB−zAzD−zC)[2π].
Preuve du point 1
Par définition.
Preuve du point 2 (u,AB)[2π]=arg(zAB)[2π]=arg(zB−zA)[2π].
Preuve du point 3
On s'appuiera sur la figure suivante pour justifier la première égalité angulaire ci-dessous.
0,0
A
B
C
u
En effet, nous avons d'après la relation de Chasles angulaire :
(AB,u)+(u,AC)=(AB,AC).
Et puisque (AB,u)=−(u,AB)[2π]nous obtenons :
(AB,AC)
=
(u,AC)−(u,AB)[2π]
=
arg(zAC)−arg(zAB)[2π]
=
arg(zC−zA)−arg(zB−zA)[2π]
=
arg(zB−zAzC−zA)[2π].
Preuve du point 4
arg(zB−zAzD−zC)
=
arg(zD−zC)−arg(zB−zA)[2π]
=
(u,CD)−(u,AB)[2π]
=
(AB,CD)[2π].
Les points A, B et C sont alignés si et seulement si arg(zB−zAzC−zA)=0[π].
Les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires si et seulement si arg(zB−zAzD−zC)=2π[π].
Preuve
Il suffit de traduire les conditions en égalités angulaires.
Exponentielle complexe
Définition
On définit une fonction f de R dans C par :
pour tout θ∈R,f(θ)=cos(θ)+isin(θ).
f(0)=cos0+isin0=1.
f(65π)=−23+21i.
Pour tout réel θ, f(θ)=1(cosθ+isinθ), ce qui nous amène à la propriété suivante.
Pour tout nombre réel θ,
∣f(θ)∣=1etarg(f(θ))=θ[2π].
Pour tous nombres réels θ et θ′,
f(θ+θ′)=f(θ)f(θ′).Preuve
D'après la propriété 6 concernant le produit des écritures trigonométriques :
f(θ)f(θ′)=∣f(θ)∣∣f(θ′)∣(cos(θ+θ′)+isin(θ+θ′)). f(θ)f(θ′)=f(θ+θ′).
Les fonctions cos et sin sont dérivables sur R. On admet que la fonction f est également dérivable sur R et que : f′(θ)=cos′(θ)+isin′(θ).
Ainsi : f′(θ)=−sin(θ)+icos(θ)=i2sin(θ)+icos(θ)=i(isin(θ)+cos(θ)),doncf′(θ)=if(θ).
Cette égalité est à rapprocher du fait que si g(x)=ekx alors g′(x)=kekx=kg(x).
La propriété précédente et cette remarque permettent de faire l'analogie entre la fonction f ainsi définie et la fonction exponentielle. Euler introduit l'écriture suivante en 1748 :
Pour tout nombre réel θ, eiθ=cos(θ)+isin(θ).
Ainsi, eiθ désigne le nombre complexe de module 1 dont un argument est θ.
Le cercle trigonométrique est donc l'ensemble des points d'affixes eiθavec θparcourant R.
Donner les formes algébriques des nombres complexes ci-dessous :
ei0
e2iπ
eiπ
eiπ/2
e−iπ/2
e3iπ/2
eiπ/3
e2iπ/3
ei0=1
e2iπ=1
eiπ=−1
eiπ/2=i
e−iπ/2=−i
e3iπ/2=−i
eiπ/3=21+23i
e2iπ/3=−21+23i
Propriétés
Pour tout nombre complexe z non nul, il existe un unique couple de réels retθ,r>0etθ∈]−π;π[tel que :
z=reiθ.
Preuve
Cette propriété est une réécriture de la propriété affirmant l'existence de la forme trigonométrique pour tout nombre complexe.
Une forme exponentielle d'un nombre complexe z non nul dont un argument est θ, est l'écriture z=∣z∣eiθ.
Pour tous nombres réels θ et θ′, pour tout entier naturel n :
∣eiθ∣=1etarg(eiθ)=θ[2π]
eiθ1=e−iθ
eiθ=e−iθ
eiθ×eiθ′=ei(θ+θ′)
eiθ′eiθ=ei(θ−θ′)
(eiθ)n=eniθ
eiθ=eiθ′si, et seulement siθ=θ′[2π]
Preuve
Ces égalités s'obtiennent pour l'essentiel à l'aide des propriétés de la forme trigonométrique.
La dernière égalité provient du fait que :
{cosθ=cosθ′sinθ=sinθ′⟺⟺θ=θ′ ou θ=−θ′[2π]θ=θ′ ou θ=π−θ′[2π]
La seule possibilité est donc que : θ=θ′.
Soit z=1+i. Calculer la forme algébrique de z8.
On a z=2eiπ/4, donc z8=28e8iπ/4=16e2iπ=16.
Le nombre complexe z=−2eiπ/3 est-il écrit avec une forme exponentielle ?
Le nombre zn'est pas écrit sous forme exponentielle car −2n'est pas strictement positif.
z=2eiπeiπ/3=2ei(π+3π)=2e4iπ/3.
Une forme exponentielle de z est donc 2e4iπ/3.
Pour tout réel θ :
cosθ=2eiθ+e−iθ
sinθ=2ieiθ−e−iθ
Preuve
Nous utilisons ici la définition de eiθ et de e−iθ, ainsi que la parité des fonctions sinus et cosinus.
{eiθe−iθ==cosθ+isinθcosθ−isinθ(1)(2)
En effectuant (1)+(2) nous obtenons : eiθ+e−iθ=2cosθet donc :cosθ=2eiθ+e−iθ.
De même (1)−(2) nous donne : eiθ−e−iθ=2isinθ,et :sinθ=2ieiθ−e−iθ.
En classe de première nous avons vu la formule, pour tout réel x : cos2x=21+21cos(2x).
Cette formule s'appelle une formule de linéarisation, c'est-à-dire que l'on transforme une puissance d'un cosinus (ou d'un sinus) en une écriture sans exposant ou produit de fonctions trigonométriques.
Pour tout réel x, déterminer une formule de linéarisation pour cos3(x).
Rappelons tout d'abord la formule suivante, pour touts réels a et b :
(a+b)3=a3+3a2b+3ab2+b3.
Par ailleurs, pour tout réel x, nous avons :
cos3x
=
(2eix+e−ix)3
=
8(eix+e−ix)3
=
81(e3ix+3e2ixe−ix+3eixe−2ix+e−3ix)
=
81(e3ix+3eix+3e−ix+e−3ix)
=
81(e3ix+e−3ix+3(eix+e−ix))
=
81(2cos(3x)+6cosx)
=
41cos(3x)+43cosx.
Cette dernière égalité est bien une formule de linéarisation pour cos3x.
La méthode vue dans la correction du précédent exercice est à connaître, les formules de linéarisation en trigonométrie étant utiles dans de nombreuses situations.
Annexe
Nous démontrons ici l'inégalité triangulaire.
Pour tous nombres complexes z et z′ :
∣z+z′∣≤∣z∣+∣z′∣.
Nous rappelons que la preuve de cette propriété n'est pas exigible en terminale.
Preuve
Soient ρ1, ρ2, θ1 et θ2 des nombres réels tels que :
z=ρ1eiθ1 et z′=ρ2eiθ2. Nous avons alors :