TSTMG ∼ SuitesSuites arithmétiques
Une suite (un) est dite arithmétique si chaque terme s'obtient en ajoutant au précédent un même nombre appelé raison (noté généralement r), c'est-à-dire si :
un+1=un+r.
Pour la suite arithmétique (un) de premier terme u0=12 et de raison 5, on a :
u1=17,u2=22,u3=27,u4=32,…
Si (un) est une suite arithmétique de 1er terme u0 (resp. u1) et de raison r alors, pour tout entier n :
un=u0+nr3 respectivement un=u1+(n−1)r.
Pour la suite (un) de premier terme u0=12 et de raison 5, on a, pour tout entier n : un=12+5n.
Ainsi, par exemple, u7=12+5×7=47.
Soient up−1,upetup+1 trois termes consécutifs d'une suite arithmétique (un). On a :
2up−1+up+1=up.
Soit (vn) une suite tele que v10=18, v11=156 et v12=298. La suite (vn) est-elle arithmétique ?
2v10+v12=218+298=2316=158≠v11. La suite (vn)n'est pas arithmétique.
La moyenne arithmétique de deux nombres réels a et b est le nombre 2a+b.
Ainsi, si on considère trois termes consécutifs d'une suite arithmétique, le terme du milieu est la moyenne arithmétique des deux termes qui l'encadrent.
La sommeS de termes consécutifs d'une suite arithmétique est donnée par :
S=nombre de termes×2premier terme+dernier terme.
À l'aide de cette formule on a : 1+2+3+⋯+n=n×21+n=2n(n+1).
En effet, on additionne les n premiers termes de la suites arithmétiques de premier terme 1 et de raison 1.
Soit (un) la suite arithmétique représentant les entiers impairs positifs.
Déterminer le premier terme et la raison de cette suite.
Donner l'expression de un en fonction de n.
Déterminer la valeur de la somme 1+3+5+⋯+99.
On a : u0=1 et la raison vaut 2.
Pour tout entier n, un=1+2n.
1+3+5+⋯+99
=
u0+u1+u2+⋯+u49
=
50×2u0+u49
=
50×21+99
=
2500.
Suites géométriques
Une suite (un) est dite géométrique si chaque terme s'obtient en multipliant le précédent par un même nombre appelé raison (noté généralement q), c'est-à-dire si :
un+1=q×un.
Pour la suite géométrique (un) de premier terme u0=3 et de raison 2, on a :
u1=6,u2=12,u3=24,u4=48,…
Si (un) est une suite géométrique de 1er terme u0 (resp. u1) et de raison q alors, pour tout entier n :
un=u0×qn3 respectivement un=u1×qn−1.
Pour la suite (un) de premier terme u0=3 et de raison 2, on a, pour tout entier n : un=3×2n.
Ainsi, par exemple, u7=3×27=384.
Soient up−1,upetup+1 trois termes consécutifs d'une suite géométrique (un). On a :
up−1×up+1=up2.
Soit (vn) une suite tele que v5=4, v6=28 et v7=186. La suite (vn) est-elle géométrique ?
v5×v7=4×186=744≠v62=784. La suite (vn)n'est pas géométrique.
La moyennegéométrique de deux nombres réels a et b est le nombre a×b.
Ainsi, si on considère trois termes consécutifs d'une suite géométrique, le terme du milieu est la moyenne géométrique des deux termes qui l'encadrent.
La sommeS de termes consécutifs d'une suite géométrique de raison q, est donnée par :
Si q≠1, S=premier terme×1−q1−qnombre de termes.
si q=1 : S=premier terme×nombre de termes.
La légende rapporte que l’inventeur du jeu d’échecs demanda comme récompense à l’empereur de Chine de placer un grain de blé sur la première case d’un échiquier puis de doubler en passant d’une case à l’autre et ce jusqu’à la 64e et dernière case.
Combien faudra-t-il de grains, en tout pour satisfaire sa demande ?
Calculer, au milliard de tonnes près, le poids total de blé nécessaire sachant qu’il faut à peu près 15 grains de blé pour faire un gramme.
On est en présence de la suite géométrique de premier terme u1=1 et de raison q=2.
On a :
k=1∑64uk=u1×1−q1−q64=1×1−21−264=264−1≈1,844674407×1019grains.
Le poids total nécessaire est de : 15264−1≈1,229782938×1018grammes soit à peu près 1230milliards de tonnes c’est-à-dire
plus de 1622 années de production mondiale actuelle.